RDC-Crise de liquidités à l’ONU : Antonio Guterres lance un appel vibrant aux Etats membres

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a récemment lancé un appel pressant aux États membres de l’Organisation pour résoudre une crise de liquidités menaçant son fonctionnement. Il a averti que l’ONU risque d’être en situation d’insolvabilité dès octobre 2025 si des mesures urgentes ne sont pas prises. LA PREMIERE TV.CD

Dans un rapport adressé à la Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, M. Guterres a souligné que l’Organisation pourrait faire face à un déficit de plus de 600 millions de dollars. Il a proposé plusieurs mesures pour éviter cette situation, notamment la réduction des services de conférence, le gel des recrutements et des coupes dans les dépenses. Cependant, il a précisé que ces mesures d’austérité ne suffisent pas à résoudre le problème de fond.

Le Secrétaire général a également mis en lumière les causes structurelles de cette crise, telles que les versements tardifs et partiels des contributions des États membres, les fluctuations importantes des habitudes de paiement, l’insuffisance des réserves, notamment du Fonds de roulement, et les méthodes budgétaires, dont la restitution des fonds inutilisés aux États membres tous les deux ans.

En réponse, la Fédération de Russie a proposé une réduction de la masse salariale du personnel de l’ONU pour une période de six mois. Le Groupe des 77 et la Chine ont insisté sur la nécessité pour tous les États membres d’honorer leurs obligations financières à temps et intégralement, soulignant que la crise financière de l’ONU est principalement due aux paiements tardifs et aux non-paiements des contributions. LA PREMIERE TV.CD

M. Guterres a conclu en appelant à une responsabilité partagée, affirmant que la viabilité financière de l’ONU ne devrait pas être un sujet de débat récurrent, mais une responsabilité partagée par tous les États membres.

Le Secrétaire général de l’ONU appelle à une action décisive pour éviter une crise de la dette dans les pays en développement. LA PREMIERE TV.CD

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