La situation à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), est actuellement très préoccupante en raison de l’avancée des rebelles du M23. Ces derniers ont intensifié leur offensive, se rapprochant dangereusement de la ville. Le 24 janvier 2025, le général de division Peter Cirimwami Nkuba, gouverneur militaire du Nord-Kivu, a été tué lors d’affrontements avec le M23. Cette progression a entraîné le déplacement de plus de 178 000 personnes, exacerbant une crise humanitaire déjà grave.

Le M23, composé d’anciens Tutsis congolais, a capturé des villes stratégiques telles que Sake et Minova, provoquant la panique parmi la population civile. Les Nations unies ont signalé des combats intenses contre le M23 et ont exhorté les citoyens à quitter Goma en raison de la détérioration rapide de la sécurité. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a condamné l’offensive des rebelles et a appelé au respect de la souveraineté congolaise, demandant la fin du soutien étranger aux groupes armés.
Parallèlement, les Forces démocratiques alliées (ADF), affiliées à l’État islamique, ont récemment massacré plus de 30 civils à Muhangi, dans le Nord-Kivu. Entre juin et novembre 2024, les ADF ont tué plus de 650 civils, selon un rapport de l’ONU. Ces attaques aggravent l’instabilité dans la région et posent des défis supplémentaires pour la sécurité.
La communauté internationale exprime de vives inquiétudes face à ces développements. Des appels à un cessez-le-feu immédiat et à une solution pacifique au conflit ont été lancés. Les populations locales continuent de souffrir des conséquences de ces violences, avec des besoins humanitaires croissants et une situation sécuritaire de plus en plus précaire.
Pour une couverture visuelle de la situation, voici un reportage récent :