Félix Tshisekedi, le président de la République Démocratique du Congo (RDC), a effectivement exprimé à plusieurs reprises des accusations sévères contre le Rwanda concernant la situation dans l’est de la RDC. Il a notamment évoqué le rôle du Rwanda dans le conflit qui dure depuis plusieurs années, dans lequel des groupes armés, y compris les M23, sont accusés d’opérer dans la région, souvent avec un soutien présumé de Kigali. LA PREMIERE TV.CD
Dans ce contexte, Tshisekedi a estimé que les violences et les destructions causées par ces groupes auraient entraîné un nombre de morts considérable, et il a évoqué des chiffres dépassant les 10 millions de morts. Cette estimation, bien que choquante, se réfère souvent aux pertes humaines causées par les conflits en cours depuis les années 1990, au cours de la guerre du Congo, de la guerre du Kivu, et des combats associés.
Le Rwanda, de son côté, a toujours démenti toute implication directe dans les groupes armés opérant dans l’est de la RDC, bien que de nombreux observateurs internationaux et des experts sur le terrain pointent des liens entre le gouvernement rwandais et certains groupes rebelles. Le gouvernement congolais a fréquemment accusé le Rwanda de soutenir des groupes armés comme le M23, qui sont responsables de violences, de pillages et de déplacements massifs de populations.
Ce sujet reste très complexe et reste une source de tension diplomatique dans la région des Grands Lacs, où les intérêts géopolitiques et les rivalités ethniques se mêlent à des questions de sécurité nationale et de ressources naturelles. LA PREMIERE TV.CD