La déclaration de Delly Sesanga semble faire référence à une éventuelle approche de troc entre la République Démocratique du Congo (RDC) et les États-Unis, notamment sur les minerais, en échange d’engagements sécuritaires. Selon ses propos, il soulève une inquiétude profonde, en soulignant le danger que cela pourrait représenter, en raison de l’histoire passée des actions qui n’ont pas abouti aux résultats escomptés.LA PREMIERE TV.CD

Pour mieux comprendre cette inquiétude, il faut probablement revenir sur les précédents engagements entre ces deux pays, notamment concernant l’exploitation des ressources naturelles en RDC, comme les minerais rares, et les implications sécuritaires. La RDC, riche en ressources naturelles, a longtemps été au cœur de luttes pour le contrôle de ses minerais, souvent en lien avec des acteurs étrangers, ce qui a exacerbé les conflits internes et régionaux.
Le « troque sécuritaire » mentionné pourrait faire allusion à une sorte d’accord où les États-Unis offriraient un soutien pour la sécurité ou la stabilisation de certaines régions de la RDC en échange d’un accès privilégié aux ressources minérales. Delly Sesanga semble préoccupé par le fait qu’une telle approche pourrait être un accord de surface, sans résoudre les problèmes structurels sous-jacents du pays, comme la gouvernance, la gestion des ressources naturelles et la paix durable.
Sesanga met donc en garde contre des solutions à court terme qui risqueraient de renforcer les problèmes plutôt que de les résoudre, surtout après l’échec de précédentes initiatives ou accords qui n’ont pas apporté de résultats durables en matière de paix et de développement.
Qu’en penses-tu ? Est-ce une position qu’on retrouve souvent chez des leaders congolais qui ont une vision de la souveraineté nationale et des ressources naturelles ?.LA PREMIERE TV.CD