En République Démocratique du Congo (RDC), l’intersyndicale des magistrats plaide en effet pour un meilleur encadrement des jeunes magistrats qui intègrent la magistrature. Cette demande intervient dans un contexte où le système judiciaire fait face à divers défis, notamment la qualité de la formation, le manque de ressources et parfois l’influence des pressions extérieures. LA PREMIERE TV.CD
L’encadrement des jeunes magistrats est crucial pour plusieurs raisons :
- Formation continue : De nombreux jeunes magistrats, une fois entrés dans le système, sont confrontés à des réalités professionnelles différentes de celles qu’ils ont apprises pendant leurs études. Un suivi régulier et une formation continue sont nécessaires pour renforcer leurs compétences.
- Autonomie et indépendance : Le métier de magistrat doit garantir l’indépendance, mais les jeunes recrues peuvent parfois être vulnérables face à des pressions, notamment politiques. Un bon encadrement peut leur permettre de mieux naviguer dans cette autonomie, tout en restant fidèles à l’éthique et à la justice.
- Accélération de la professionnalisation : Un programme d’accompagnement permettrait également de mieux structurer leur carrière, les aidant à progresser selon des critères de compétence plutôt que de simples anciennetés.
- Renforcement de la confiance publique : Un système judiciaire où les jeunes magistrats sont bien formés et soutenus inspire davantage confiance à la population. Cela permettrait aussi de limiter les accusations de corruption ou d’incompétence qui minent souvent la réputation du système judiciaire. LA PREMIERE TV.CD
Quelles sont, selon toi, les solutions spécifiques qui pourraient améliorer cette situation en RDC ?