L’UNICEF a exprimé une profonde inquiétude face à l’escalade des violences sexuelles à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Entre janvier et février 2025, l’agence a documenté près de 10 000 cas de violences sexuelles, dont 35 % à 45 % impliquaient des enfants. Cela équivaut à un enfant violé toutes les 30 minutes durant cette période. LA PREMIERE TV.CD

Cette recrudescence est attribuée à l’intensification des conflits, notamment l’offensive du groupe armé M23 et des forces rwandaises, qui ont pris le contrôle de villes stratégiques comme Goma et Bukavu. Ces affrontements ont causé la mort d’environ 3 000 personnes et le déplacement de plus de 7 millions d’individus. L’utilisation de violences sexuelles comme arme de guerre est décrite comme une tactique délibérée et systématique de terreur.
L’UNICEF fait face à des lacunes de financement critiques, menaçant l’accès de 250 000 enfants à des services essentiels de lutte contre les violences basées sur le genre et de protection dans les zones de conflit. Des discussions de paix sont en cours au Qatar entre le gouvernement congolais et les rebelles, dans l’espoir d’apporter une solution à cette crise humanitaire. LA PREMIERE TV.CD
Violences sexuelles en RDC : l’UNICEF alerte sur l’ampleur du fléau