Le ministre d’État à la Justice de la République Démocratique du Congo, Constant Mutamba, a ordonné l’ouverture de poursuites judiciaires contre l’ex-président Joseph Kabila et ses alliés politiques, notamment ceux associés à l’Alliance Fleuve Congo (AFC). Ces poursuites font suite à des accusations de soutien au groupe armé M23, considéré comme un mouvement terroriste par les autorités congolaises.

Le 8 août 2024, la Cour militaire de Kinshasa a condamné à mort 26 dirigeants du M23 et de l’AFC pour des crimes tels que la trahison et les crimes de guerre. Constant Mutamba a qualifié ce jugement de « leçon contre la trahison envers la République » et a annoncé l’ouverture d’autres procès publics pour juger ceux impliqués dans des actes de trahison, de participation à un mouvement insurrectionnel ou de crimes de guerre .
Mutamba a également appelé à l’émission de mandats d’arrêt internationaux contre les responsables du M23 et de l’AFC, y compris Corneille Nangaa, leader de l’AFC, et ses partisans. Il a souligné la nécessité de retirer la nationalité congolaise à ceux qui trahissent la République et a suggéré que l’État congolais saisisse la Cour internationale de justice contre le Rwanda, accusé de soutenir le M23
En résumé, Constant Mutamba a pris des mesures pour engager des poursuites judiciaires contre Joseph Kabila et ses alliés, les accusant de soutenir le M23, un groupe armé considéré comme terroriste par la RDC.