Justicia ASBL et l’Institut de Recherche en Droits Humains (IRDH) ont exprimé leur vive inquiétude concernant la présence militaire à la ferme de l’opposant politique Moïse Katumbi à Kipushi, dans la province du Haut-Katanga. Ces organisations dénoncent ce qu’elles considèrent comme une intimidation à l’égard de l’opposition politique et une violation des droits fondamentaux. LA PREMIERE TV.CD

La ferme de Moïse Katumbi, située à Kipushi, a été encerclée par des militaires lourdement armés, une situation qualifiée de « provocation » par les proches de l’opposant. Les forces de sécurité, composées de policiers et de militaires, étaient équipées d’armes de guerre, dont des roquettes. Cet encerclement a entraîné l’interdiction pour Moïse Katumbi de sortir de sa résidence .
Justicia ASBL et l’IRDH considèrent cette action comme une tentative de museler l’opposition politique en RDC. Ils appellent les autorités congolaises à respecter les droits de l’homme et à garantir la sécurité de tous les citoyens, indépendamment de leurs affiliations politiques. LA PREMIERE TV.CD
Cette situation s’inscrit dans un contexte plus large de tensions politiques en RDC, où des actes d’intimidation à l’encontre de figures de l’opposition sont régulièrement rapportés. Les organisations de défense des droits humains continuent de suivre de près l’évolution de cette affaire et appellent à une enquête indépendante pour déterminer les responsabilités et prévenir de telles violations à l’avenir.
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