À la province de la Tshopo, un nombre croissant de personnes vivant avec le VIH (PVV) abandonnent leur traitement antirétroviral (ARV), espérant une guérison spirituelle. Cette tendance est alimentée par des croyances populaires, la stigmatisation et la désinformation. LA PREMIERE TV.CD

📊 Situation épidémiologique
Selon Christine Sefu, secrétaire exécutive provinciale du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/Sida, environ 14 151 PVV sont actuellement sous ARV dans la Tshopo. Les zones de santé de Kabondo et Makiso, à Kisangani, enregistrent les taux les plus élevés de traitement. Cependant, la province fait face à un manque d’activités de sensibilisation, principalement dû à l’insuffisance de financements, ce qui complique la lutte contre l’épidémie .
🧠 Croyances et abandon du traitement
Dans certaines régions, le VIH/Sida est perçu comme une malédiction divine ou une punition morale. Cette perception pousse certains PVV à se tourner vers des guérisseurs traditionnels ou des pratiques religieuses, espérant une guérison miraculeuse. Une étude menée à Kinshasa a révélé que 9 % des patients abandonnent leur traitement pour consulter des tradipraticiens, influencés par des croyances culturelles et des pressions sociales . LA PREMIERE TV.CD
🚫 Désinformation et stigmatisation
À l’échelle nationale, environ 120 000 PVV sur 520 000 estimés ne suivent pas leur traitement ARV. La désinformation et la stigmatisation sont les principales causes de ce refus. La Commission nationale des droits de l’homme souligne l’importance de promouvoir les droits des PVV et de lutter contre la stigmatisation pour améliorer l’adhésion au traitement .
🧩 Besoin urgent de sensibilisation
La situation en Tshopo souligne la nécessité d’intensifier les campagnes de sensibilisation, en collaboration avec les leaders religieux et communautaires, pour déconstruire les croyances erronées et encourager l’adhésion au traitement ARV. Il est essentiel de renforcer les efforts pour garantir que les PVV aient accès à des informations fiables et à un soutien adéquat. LA PREMIERE TV.CD
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter l’interview complète de Christine Sefu sur Radio Okapi :