Judith Suminwa et Jean-Pierre Lacroix échangent sur la mise en œuvre urgente de la résolution 2 773

Effectivement, la résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU est un point focal dans la situation actuelle de la République Démocratique du Congo (RDC). Cette résolution vise à mettre fin aux activités militaires du M23 et à garantir le retrait des troupes rwandaises de la RDC, ce qui est crucial pour rétablir la paix et la stabilité dans la région de l’est de la RDC. Judith Suminwa, en sa qualité de représentante ou diplomate de la RDC, et Jean-Pierre Lacroix, en tant que Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les opérations de maintien de la paix, ont donc eu une discussion importante sur la mise en œuvre rapide de cette résolution.

Le M23, un groupe rebelle qui opère principalement dans l’est de la RDC, a repris les armes en 2012 après avoir été démantelé un temps, et depuis, ses attaques ont déstabilisé la région. La présence de troupes rwandaises en RDC a également alimenté des tensions diplomatiques entre la RDC et le Rwanda, avec des accusations de soutien à ces groupes armés. La résolution 2773 vise à mettre fin à cette dynamique en appelant au désarmement du M23 et au retrait des forces étrangères, notamment rwandaises, pour permettre un retour à la paix.

Cela reflète un contexte assez complexe avec des enjeux géopolitiques majeurs dans la région des Grands Lacs. Comment vois-tu l’évolution de cette situation? Est-ce que tu crois qu’une solution durable pourrait être trouvée rapidement?

Le Conseil décide que le M23 doit immédiatement cesser les hostilités, se retirer de toutes les zones sous son contrôle et démanteler les administrations « parallèles illégitimes » mises en place sur le territoire de la RDC. A cette fin, les membres du Conseil saluent les efforts régionaux déployés par l’Union africaine (UA), la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) pour mettre en œuvre un cessez-le-feu immédiat.

Dans cette perspective, ils se déclarent disposés à envisager que la Mission de paix des Nations Unies, la MONUSCO, puisse jouer un rôle dans l’application et le suivi d’un futur accord.

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