RDC: Calvaire des enseignants dans les zones occupées par l’AFC-M23

Les enseignants dans les zones occupées par l’Alliance des Forces Congolaises (AFC-M23) dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) traversent une situation particulièrement difficile, marquée par des défis sécuritaires, logistiques et financiers.​ LA PREMIERE TV.CD

Conditions de travail et sécurité

Depuis l’occupation de certaines zones, notamment à Rutshuru, Masisi et une partie du Nyiragongo, les enseignants sont confrontés à une insécurité grandissante. Certains enseignent sous pression, craignant pour leur vie, sans autorisation officielle des autorités congolaises . D’autres ont été contraints de boycotter la rentrée scolaire en raison des massacres perpétrés par le M23 dans ces régions .

Difficultés financières et logistiques

La fermeture des banques dans les zones occupées rend l’accès aux salaires quasi impossible. Bien que le gouvernement congolais ait assuré que les enseignants continuent de recevoir leur rémunération, les perturbations dans les circuits de paiement compliquent leur situation . Certains enseignants, notamment ceux de Rutshuru et Masisi, percevaient leurs salaires via la Caritas diocésaine à Goma, mais la fermeture des routes rend désormais ce processus difficile . LA PREMIERE TV.CD

Réponses institutionnelles et initiatives locales

Face à cette crise, le gouvernement explore des solutions alternatives pour garantir le paiement des enseignants, telles que la mise en place de circuits de paiement adaptés ou le recours à des établissements financiers encore en activité dans la région . Par ailleurs, malgré les difficultés, certains enseignants continuent d’enseigner bénévolement, soutenus par la population locale et les élèves, qui manifestent pour maintenir l’éducation dans ces zones .​

En somme, les enseignants dans les zones occupées par le M23 font face à un calvaire quotidien, entre insécurité, difficultés d’accès aux salaires et conditions de travail précaires. Malgré cela, leur engagement envers l’éducation reste une lueur d’espoir pour les communautés locales. LA PREMIERE TV.CD

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