La situation sécuritaire en province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), reste extrêmement préoccupante. Ces derniers jours, de violents affrontements ont opposé les groupes armés Wazalendo et le M23 dans les localités de Tongo et Bambo, situées dans le territoire de Rutshuru. LA PREMIERE TV.CD

Impacts principaux sur la population :
- Déplacements massifs de civils : Des centaines de familles ont été contraintes de fuir leurs habitations pour échapper aux combats, cherchant refuge dans des zones jugées plus sûres, souvent sans assistance humanitaire.
- Crise humanitaire aggravée : Le manque d’accès aux soins, à la nourriture et à l’eau potable s’accentue, alors que les combats se rapprochent des centres habités.
- Violations des droits humains : Plusieurs rapports font état de pillages, d’enrôlement forcé et d’abus contre les civils.
Contexte :
- Le M23 (Mouvement du 23 mars) est un groupe rebelle majoritairement tutsi qui a repris les armes depuis 2021, après des années de silence relatif. Il est accusé par le gouvernement congolais d’être soutenu par le Rwanda, ce que Kigali dément.
- Les Wazalendo sont des milices d’autodéfense locales (souvent hétérogènes), qui se mobilisent pour repousser le M23, mais dont la discipline et les alliances sont très variables. LA PREMIERE TV.CD
Risques actuels :
- Propagation des combats vers d’autres zones du Nord-Kivu.
- Instabilité régionale accrue, avec un risque d’implication indirecte de puissances étrangères (comme l’Ouganda ou le Rwanda).
- Détérioration du dialogue politique et du processus de paix dans la région des Grands Lacs.
Souhaitez-vous une carte de la zone concernée ou un résumé des derniers développements humanitaires ? LA PREMIERE TV.CD